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18 janvier 2011 2 18 /01 /janvier /2011 14:54

4ème semaine.

 

Nous vous avons quitté après avoir mouillé le samedi 12 juin dans le port d'Hyères, endroit où il fallait se trouver ce WE car l'aéronavale française y a fêté dimanche son centenaire et cela a donné lieu à de nombreuses démonstrations de prestige qui, que l'on soit pour ou contre l'armée étaient admirables par leur audace.DSC00475

Le spectacle et la démonstration de force étaient à la fois sur la mer :porte-avions français (Le Charles de Gaulle) et américain (le Truman), croiseurs et autres navires de guerre étaient là pour le "décor" dans la rade d'Hyères et dans les airs: parade des avions d'antan (ex: le Blériot),  show de la patrouille de France dans les Super Etendards ( figures acrobatiques époustouflantes de coordination, jeu de fumées..), démonstration de la maniabilité des Mirages qui se fendent de piqués de plus en plus impressionnants puis passent à ras du sol dans un bruit assourdissant mais personne ne s'en plaint tellement on est impressionné par la maîtrise des pilotes, Rafales, hélicos...et cerise sur le gâteau tous hallucinent quand un Airbus A380, en provenance du salon aéronautique de Berlin et rentrant à Toulouse, traverse spécialement et lentement l'espace aérien hyérois pour célébrer l'anniversaire.

Sur notre voilier, nous étions aux 1ères loges et pas trop incommodés par le bruit. Il paraît qu'il y a eu 60.000 spectateurs sur la base, les plages avoisinantes.. .En tout cas cela valait le coup! Nous n'avons pas fait de photos, tellement c'était rapide mais Michel a filmé quelques chouettes moments que nous vous montrerons à notre retour, promis!

 

Le lundi 14 est pour nous un grand jour car ça y est le vent (SW :13 N)) est avec nous et à 9h 55 nous embarquons Claude, l'ancien propriétaire du bateau, qui va faire avec nous la traversée vers la Corse. Il est un peu, beaucoup maladroit (il veut très souvent aller très vite) et à peine avons-nous relevé l'ancre, commencé à hisser la grand-voile qu'en moulinant sur le winch il laisse tomber à l'eau la manivelle de celui-ci, mais bon "jamais 2 sans 3" et c'est sa 3ème gaffe, nous espérons donc en être quitte avec celles-ci . La traversée se déroule sans problème et j'en profite pleinement me souvenant d'une phrase de mon amie Marie qui me conseillait de profiter à fond de toutes les 1ères fois et ce 14 juin est pour moi un concentré de 1ère fois: 1ère navigation en haute-mer,  1ère nuit en navigation et cadeau de Poséïdon à 18h30 des bandes de dauphins escortent notre voilier et jouent à la pointe de son étrave, y font des cabrioles, sautent: moments magiques!! Ca y est, je suis des leurs! De tous ces instants cadeaux, je profite à fond....La nuit sera plus dure à vivre pour moi: 1er quart (moment où un membre de l'équipage veille pour éviter tout souci avec le vent et les autres bateaux qui croiseraient notre route), de minuit à 5h c'est long...et puis il fait froid!!! Heureusement nous avons des vêtements chauds mais c'est surtout à la tête que j'ai froid et je me réjouis d'avoir ma cagoule! Mais je ne suis pas seule, Trevor ( vous vous souvenez? Qui est-ce?) est là lui aussi et pour ne pas réveiller celui qui dormait dans le carré en y allumant il nous a fallu un certain temps pour retrouver nos marques en changeant de cap car le vent avait tourné. Termes élégants pour parler d'un joli cafouillage mais comme il faisait noir personne ne nous a vus, vous êtes les seuls à le savoir, ne le répétez pas! Mais bon, c'est de l'histoire ancienne... A 5 h, j'ai été heureuse d'être remplacée et de pouvoir rejoindre Morphée et lorsque je me suis réveillée, magique: la pointe et le phare de la Revellata étaient visibles, nous étions proches de Calvi où nous avons mouillé dans la baie face à la citadelle et vieille ville.  Nous avons parcouru 124,45 Milles en 24 h dont 4h et demi au moteur, nous sommes contents de notre traversée et Michel est de plus en plus en harmonie avec Manéa. Je suis vraiment heureuse de le sentir dans son élément, toujours occupé à perfectionner l'un ou l'autre point du bateau.

 

Durant 2 jours nous avons visité, flâné dans cette jolie cité corseDSC00468 qui se dresse au-dessus des terres et de la mer et semble imprenable avec ses remparts taillés à même la roche. Sa devise est "Civitas Calvi semper fidelis" par fidélité des citoyens de Calvi à Gênes qui a toujours protégé ceux-ci notamment contre les français mais finalement, c'est grâce aux anglais et à Nelson (c'est ici qu'il a perdu son oeil droit ) en particulier que Paoli ,revenu de son exil à Londres, a recouvré son pouvoir en Corse.DSC00447 Les étroites ruelles pavées sont parcourues à toute vitesse par les véhicules de la Légion Etrangère qui est basée ici. Nous avons même assisté en direct à plusieurs exercices de parachutage. Ici c'est sûr, nous sommes déjà dans le sud: indolence et nonchalance sont même sans doute contagieuses... Mercredi soir avant de regagner Manéa, nous avons écouté un chouette concert de jazz sur le port (2 des musiciens étaient belges et en se présentant ont dit" venir de la Belgique, du moins ce qu'il en reste...".)DSC00464

 

Jeudi matin nous profitons d'une bonne fenêtre météo pour ramener notre Claude sur le continent. En effet, dès vendredi la météo annonce avis de grand frais et même de tempête sur le Roussillon, la Provence et la Corse...Nous levons l'ancre à 11h mais le vent n'est pas très fort et nous devrons naviguer davantage au moteur. Tout se passe sans problème et ma 2ème nuit se déroule mieux que la 1ère.DSC00470 (Quart de veille plus court), nuit magique baignée par la lune, les étoiles et en particulier Casiopée et une superbe voie lactée. (Bruno, j'ai bien pensé à toi cette nuit-là et à toutes les explications que tu nous donnais sur les étoiles lorsque nous revenions de nos feux de camp à Orval!!). A 11h30, nous débarquons Claude face à la capitainerie d'Hyères et ça y est Michel se sent enfin sur SON bateau. Nous avons été contents de son accompagnement, d'ailleurs nous le lui avions demandé, mais parfois nous avons eu le sentiment d'être un équipage au service du skipper...

 

Samedi a été le jour de la lessive mensuelle à la laverie et puis les courses en transports en commun et puis ça y est la journée est déjà passée! Nous l'avons vécue en pensée avec la Belgique car c'est aujourd'hui qu'Elsa et Antoine pendent leur crémaillère entourés par tous les membres de leurs familles et amis nous excepté because la distance...Le soir, Claude est venu nous chercher en voiture pour aller souper chez lui. Devinez ce qu'il nous avait préparé ? Des frites!!! Je lui avais dit que cela faisait 4 semaines que nous n'en avions pas mangé, alors il nous en préparé lui-même: des " maison "...

 

Dimanche, journée repos et marché sur le port avec un retour au pas de course car l'orage est là, nous n'avons que le temps de sauter dans l'annexe pour regagner Manéa! Le soir, d'autres belges venant mouiller près de nous nous dirons qu'ils étaient à Porquerolles au moment de celui-ci et que le vent y a soufflé à 60 N, 3 voiliers ont même dû être sauvés par la SNSM...

 

Voilà, nous vous quittons, nous repartons vers la Corse à 2 pour pouvoir y flâner et la découvrir à notre rythme et selon nos coups de coeur...

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  • : Le blog de Manéa.over-blog.com
  • : Préparation et compte-rendu d'une retraite vagabonde autour du monde en voilier.
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Qui sommes-nous?

 

Nous nous appelons Françoise et Michel. Nous sommes belges et pré-retraités de l'enseignement tous les deux.

Nous habitons un petit village de la province de Hainaut, dans les Hauts-Pays pour ceux qui connaissent, tout près de la frontière française.

Après environ 35 ans d'enseignement chacun, nous avons décidé de vivre les quelques prochaines années à découvrir le monde en bateau, manière de vivre assez ascétique et où nous retrouvons les valeurs essentielles.

 

Françoise.

Elle n'avait jamais navigué auparavant. Elle ne nage pas très bien, n'aime pas  être dans l'eau (espérons que cela changera;;;)  mais aime être sur l'eau. Elle est cependant pleine de bonne volonté. 

Avant de me connaître, sa seule expérience du bateau en mer, se résumait à une visite des grottes près de Bonifacio, sur un " promène-couillons "(!) au cours de laquelle, elle fut copieusement malade! C'est vous dire si elle était anxieuse la première fois qu'elle est montée sur Manéa  en juillet 2009.

Mais, miracle, son mal de mer semble n'être qu'un mauvais souvenir.

Elle aime la nature, les voyages, la vie simple, lire, écouter de la musique, réfléchir et discuter sur la condition humaine, (elle était prof de philo!), cuisiner,  ses enfants et son petit-fils. En revanche, -mais elle fait de louables efforts pour s'améliorer- elle n'est pas toujours très ordonnée. Mais, sur le bateau, c'est nettement mieux qu'à terre... Chacun sait que sur un bateau,...Elle aime la solitude et la contemplation mais apprécie aussi d'être entourée par famille et amis.

Elle est affligée d'une difficulté chronique à reconnaître sa droite de sa gauche mais ça n'influe pas (enfin pas trop! ) sur son aptitude à barrer.

Elle apprend vite mais, -est-ce un manque de confiance en soi?-, elle a tendance à paniquer dans l'urgence et de ce fait, certaines manoeuvres n'ont pas toujours la fluidité qu'elles devraient avoir. Mais sans doute, suis-je un peu responsable là, moi aussi : assez pédagogue? ( gênant pour un ancien prof...)

Michel.

J'ai fait mes premières armes sur caravelle et puis vaurien en 1970 sur l'île de Batz en Bretagne. Mais, tout petit déjà, j'ai toujours été attiré par la mer et les bateaux. Pour ceux qui se souviennent, je pense que ce sont " les aventures du Capitaine Troy ", feuilleton télévisé des années soixante, qui m'ont donné le virus. Oui, j'entends encore le doux bruit de sa goélette, naviguant dans les mers du sud...

Cette première expérience fut complétée par quelques autres sur dériveur mais le véritable départ fut en 1977, quand j'effectuai un stage de croisière à Saint-Malo. Deuxième révélation : la vie en croisière me remplit d'aise : vivre, manger, dormir à bord, manoeuvrer,  faire la navigation, c'est tout ce que j'aime. J'ai su à cet instant, que je ne pourrais jamais plus me passer durablement de naviguer.

L'année suivante, location d'un  Flush Poker, toujours à Saint-Malo puis en 79, un embarquement pour la Corse. Expérience mitigée, car le patron est un peu " juste ", notamment dans la manoeuvre de son bateau et dans ses relations avec l'équipage : quelques équipiers débarqueront et nous  nous retrouverons seuls avec lui. Je devrai assumer, bien malgré moi, le rôle de skipper. Tout se passera bien cependant et nous rentrerons à Antibes sains et saufs! Est-ce cette première expérience d'embarquement qui a fait que je n'ai plus eu que des bateaux à moi par après? Peut-être, mais cela ne m'a pas empêché de prendre des équipiers à bord ensuite, et ça s'est toujours bien passé.

Recherche

Mes bateaux.

1986 : un corsaire complètement pourri baptisé " Boaf " et un laser pour rigoler dans les thermiques  du golfe de Valencia (5 à 6  chaque après-midi) 

1988 : kelt 620 " Hiva oa"

1991 : first 30 : Manéa  premier du nom.

1994 : kelt 9m : Manéa toujours. (Vendu en 98, non remplacé alors)

2009 : attalia 32 : Manéa. (vendu en août 2010)

2010 ; centurion 42 : Manéa.

Archives

Manéa

Centurion 42 N° 32 du chantier Wauquier de 1988.

Acheté par un osthéopathe anversois, il semble l'avoir doté de toutes les options possibles et imaginables : trinquette sur enrouleur, génois maxi, génois lourd, chaussette à spi, spi, chauffage, frigoboat, hélice maxprop, pilote automatique, j'en oublie...

Vendu en 2005 à un Français originaire du Doubs, il n'a que peu navigué : le moteur ne totalise que 1472h. Ce dernier n'a malheureusement pas pu réaliser ce pourquoi il l'avait acheté : faire la même chose que nous! Chaque fois que nous le rencontrons, nous mesurons combien sa déception est grande...

Manéa  correspond à nos attentes : bon marcheur ( 108m2 au près), facile à manoeuvrer (accastillage bien dimensionné), peu gîtard, tirant d'eau réduit, et beaucoup d'espace et de rangements. Et en plus, il est beau. Et je vous assure que je ne suis pas le seul à le dire.DSC01504

Nous avons ajouté à son équipement un deuxième pilote, refait l'électronique entièrement, installé l'informatique, un portique, des panneaux solaires, un taud récupérateur d'eau (www.banik.org) et un bimini.


En voici les caractéristiques générales :

Longueur coque ....................12,86m

Longueur flottaison................ 10,12m

Largeur................................   4,06m

Déplacement........................11000Kgs

Lest plomb.............................4320Kgs

Tirant d’eau..............................1,74m

Tirant d’air................................19m

Grand voile................................36m2

Génois léger...............................72m2

Génois lourd...............................62m2

Spinnaker.................................165m2

Batteries service : 6x105Ah

Batterie moteur : 105Ah

Chargeur : 60A Cristec.

Panneaux solaires : 270W.

Gestionnaire de batterie BEPmarine

Eau : 750L

Gasoil : 260L (plus 80l jerrycans)

 DSC01498

       DSC01500           


Mais pourquoi partir?

Par Françoise

 

Depuis toujours l’un et l’autre, nous avons «  la bougeotte » et l’envie de voyager a toujours été présente en chacun de nous, même si parfois elle a été occultée par des tas d’autres « priorités ».

Pour ma part, j’ai toujours su qu’une fois  à la retraite,  je partirais à la découverte  du monde et des autres mais je n’avais jamais imaginé que cela se réaliserait en bateau, moi qui n’aime pas vraiment l’eau (du moins être dedans, sur elle, je me sens en totale confiance et cela est certainement dû à la grande prudence du capitaine !). Quant à Michel, il n’est vraiment lui-même que sur l’eau et il espérait ce retour depuis de nombreuses années.

Partir, mais pourquoi partons-nous ? Quelles sont nos motivations ?

Elles sont multiples :

Partir pour partager et tenter de vivre ensemble un rêve, celui de Michel dans lequel il m’a offert d’entrer si généreusement et qui est devenu celui de notre couple.

Partir en sachant prendre le temps, moi qui ai eu la sensation d’être un robot pendant des années : tout était programmé dans mes journées, aucun temps mort !

Partir pour aller à la rencontre de nous-mêmes, de l’autre, des autres.

Partir pour voir le monde, en prendre plein les yeux et tenter de vivre au rythme de la nature.

Partir pour rencontrer d’autres cultures, essayer de les comprendre en nous laissant interpeller par elles. 

Partir et essayer de vivre sans tomber dans les pièges de notre société de consommation : savoir retrouver l’essentiel qui est bien plus dans l’être que dans l’avoir et donc tenter de vivre la concrétisation du contenu de mes cours.

Partir parce que nous n’avons qu’une vie….

Partir pour essayer de changer notre vie, notre vision des choses grâce à toutes nos futures rencontres….

Partir en quête de rencontres humaines vraies avec l’envie de retrouver l’authentique.

Partir parce que nous avons envie de faire partie de la tribu de ceux qui vivent leurs rêves plutôt que de celle de ceux qui rêvent leur vie.

Nous avons choisi de partir et choisir c’est renoncer : nous renonçons effectivement à une série de choses qui font souvent le sel de la vie pour beaucoup d’autres : ne pas voir grandir semaine après semaine nos petits-enfants, vivre après coup et à distance des événements importants : une grossesse, une naissance, un projet de mariage, des fêtes de famille : Noël…être présent au quotidien auprès de nos parents qui vieillissent mais bon, si nous ne le faisons pas maintenant alors que nous sommes encore en bonne santé, quand le ferons-nous ? Nous sommes en effet la génération « sandwich » coincée entre nos parents, nos enfants et petits-enfants et puis, pour ma part durant plus de 30 ans, j’ai tout consacré et donné à mes enfants : temps, argent…Il est donc juste maintenant de penser à moi, à nous, même si certain(e)s peuvent trouver cela égoïste. Nous sommes conscients de ces renoncements et ils sont le « côté plus sombre » du défi que nous nous sommes fixé, largement compensés par les nombreuses découvertes et rencontres que nous ferons dans notre vie de bourlingueurs.

Nous vidons la maison pour la mettre en location et cela aussi, ce n'est pas toujours facile : se retrouver face à ses souvenirs,  les trier,  penser que certains auxquels on tient particulièrement, plairont aux enfants et puis  non, ils n’en ont rien à faire. Enfin, l’avantage sera pour eux de n’avoir quasi plus rien à vider lorsque nous serons disparus. … Et puis, nous ne vous embêterons pas en parlant de l’administration de notre pays, des heures passées au téléphone,  sachez simplement que dans tous les domaines elle est à la hauteur de sa réputation et que,si certains fonctionnaires ne sont pas capables de sortir du cadre, nous en avons quand même rencontré quelques sympas…Ouf…

Mais où et par où partir ?

Nous ne sommes pas de grands originaux et donc aux alentours du 20 septembre, après la mise à l’eau de Manéa notre route sera classique : aux saisons les plus propices, nous tenterons de suivre  les alizés (nous sommes un peu frileux et aimons la chaleur) mais pour cela nous devrons d’abord sortir de la Méditerranée  par Gibraltar (donc d’ Hyères cap sur les Baléares et puis Gibraltar) et puis à nous l’Atlantique !!! Première grande escale de notre vie de bourlingueurs : Madère, et puis peut-être la découverte de L’Afrique du Nord par le Maroc mais ce qui est certain c’est que tout cet hiver nous naviguerons dans l’archipel des Canaries et que nous n’aurons sans doute pas trop de temps pour en découvrir les sept îles. Ensuite retour au pays pour quelques mois après avoir mis Manéa au sec….

En septembre 2012 retour vers les Canaries pour retrouver notre complice et descendre la côte africaine pour visiter le Sénégal et surtout la Casamance que l’on dit si belle, si authentique encore…Le Cap Vert ( ?) et puis, LA TRAVERSEE !!! fin 2012, début 2O13…et cap sur le Brésil, pays immense dont nous rêvons depuis si longtemps. Ensuite le Vénézuela avec les îles des San Blas, des Testigos et le Costa Rica pays où l’armée a été supprimée et où la majorité des budgets est consacrée en priorité  à l’éducation, la santé et à la préservation de la nature : le pays tout entier est en effet une immense réserve naturelle…Ce petit pays d’Amérique Centrale  devrait servir d’exemple à bien d’autres pays du monde.

Et puis  petites et grandes Antilles …Tant d’îles aux noms mythiques : Grenadines, Martinique… 

Tout cela est promesse de dépaysement, quelques années se seront écoulées et nous serons toujours dans l’Atlantique. Et ensuite me direz-vous ? Oserons-nous rejoindre le Pacifique pour atteindre les îles aux noms enchanteurs et prometteurs : les Marquises, l’archipel des Tuamotu, la Polynésie…..Mais ne faisons pas trop de pronostics, tous les marins vous diront que cela attire le mauvais œil…